
Aujourd’hui, je t’embarque avec moi dans les coulisses de ma création. On va plonger ensemble là où tout commence : entre fulgurance instinctive et réflexion artistique bien pensée. Accroche ta ceinture (ou ton pinceau), c’est parti !
Introduction : De l’instinct à l’art réfléchi
La créativité, chez moi, est entrée comme une tornade enchantée. Depuis toute petite, j’aime créer, coller, collectionner, bricoler, inventer. Une vraie tornade d’idées, de colle, de bouts de papiers et de pinceaux ! Mais c’est en 2014, que tout a vraiment pris forme. J’ai redonné de la place à ma créativité, et en retour, elle m’a offert un équilibre mental précieux. Résine, acrylique, pouring, collage… tout y passe ! À l’époque, je suivais juste mon envie de faire, sans me poser trop de questions. Une envie brute.
Aujourd’hui, mon art, c’est bien plus qu’un passe-temps. C’est mon refuge, mon moyen d’expression, ma façon de dire au monde : « Voilà qui je suis ! ». Sans créer, je me sens… vide.
Et ce que j’ai compris avec le temps, c’est que mes émotions sont le carburant de ma création. Plus je crée, mieux je vais. Et mieux je vais, plus je rayonne. C’est un cercle vertueux un peu magique (et un peu salissant, soyons honnêtes).
Étape 1 : L’inspiration – la phase d’incubation
Chaque tableau commence par une émotion, un instant volé, une étincelle. Mais non, je ne me jette pas tout de suite sur la toile ! Chez moi, tout commence par l’écriture. J’écris l’histoire que je veux raconter avant même de sortir mes pinceaux.
Prenons un exemple : L’espoir du chat.

(Petite parenthèse : pardon pour la qualité de la photo, c’était un instant pris sur le vif – pas une séance photo professionnelle avec Mimi, ma muse féline.)

Ce jour-là, j’ai surpris Mimi, mon chat, plongée dans une intense contemplation. « Mais que regarde-t-elle comme ça ? » Clic. Photo prise. Rien de plus. Et puis, quelques jours plus tard, en redécouvrant ce cliché, une idée m’a traversée. Ce moment suspendu méritait d’être immortalisé.
Mais je ne saute pas directement sur la toile ! Non non. Je laisse l’idée mûrir. Je prends le temps d’observer, de ressentir, d’imaginer. Je note des idées, je rêve un peu (beaucoup), et j’organise un brainstorming solo dans mon carnet. Certaines idées passent à la trappe, d’autres explosent comme des feux d’artifice dans ma tête. C’est là que naît l’histoire que je veux raconter.
Étape 2 : L’esquisse – poser le cadre
Bon, maintenant que j’ai mon idée, mon émotion, mon sujet (coucou Mimi), je pourrais me lancer… mais pas si vite ! Avant tout, je dessine des croquis, des recherches, des tests.
Une fois que j’ai trouvé la bonne composition, je note les textures que je veux utiliser, les couleurs dominantes, les détails importants. Je construis un petit plan d’action dans mon carnet – rien de rigide, mais une boussole pour la suite.
Étape 3 : La création – là où la magie opère
Place à l’action ! Je commence par tracer légèrement les contours du sujet (ici Mimi), juste assez pour avoir une base. Ensuite, je travaille le fond avec une pâte à effet craquelé, appliquée au couteau. 48 heures de séchage (parfait pour faire une pause café… ou deux… ou vingt).
Puis la peinture entre en scène. Je travaille en couches, en flous colorés, en superpositions subtiles. L’image se révèle peu à peu. Et soudain… la silhouette de Mimi surgit du chaos !
Ce moment est unique à chaque œuvre. C’est un entre-deux flottant, entre maîtrise et lâcher-prise, entre contrôle et instinct. J’adore ça. C’est comme regarder une photo se révéler dans un bain argentique : lent, magique, intense.
Bien sûr, ce n’est pas une affaire d’une seule session. Il faut du recul, du repos, du retour. Je reviens plusieurs fois sur la toile, j’ajuste, je nuance. Jusqu’à ce que… ça résonne. Que ça « clique » en moi.
Étape 4 : La finition – quand dire « c’est fini » ?
Une fois satisfaite (enfin, presque), je passe en mode détective : j’analyse, je tourne autour du tableau, je l’observe sous toutes les lumières, je note mes doutes, toujours dans mon cahier.
Et seulement quand je suis vraiment sûre… je signe. Mais attention : jamais avant la fin ! Pour moi, signer une toile, c’est dire « C’est bon, je te laisse vivre ta vie. » Une sorte d’adieu symbolique. Je signe devant et derrière, avec l’année de création. Ma griffe, c’est mon pacte avec la toile.
Étape 5 : Raconter son histoire
Je reprends mes notes, je retrace le fil. Que raconte ce tableau ? Quelle émotion voulait-il transmettre ? Quelle petite morale en est ressortie ?
L’Espoir du Chat

Entre vitrail et mosaïque moderne, un chat majestueux trône devant un soleil flamboyant. Son pelage graphique intrigue, son œil vert perce le silence. Le fond craquelé évoque une fresque ancienne, témoin d’un instant figé.
Cette œuvre parle d’observation, de contemplation, de silence habité. Inspirée par mon chat Mimi, elle dit simplement :
"Parfois, il suffit de lever les yeux. Le ciel a souvent les réponses."
Étape 6 : Photographier & partager
Un tableau prend vie lorsqu’il est vu, ressenti, interprété.
📸 Photographier ? Ah… grande aventure ! Pour l’instant, je bricole avec mon bon vieux téléphone. Ce n’est pas encore Hollywood, mais l’essentiel est là.
🌍 Partager ? Pas systématique. Certaines œuvres restent en coulisses, d’autres ont besoin d’un public. Quand je partage, c’est pour raconter, transmettre, toucher. Et ça peut être :
- Sur mon site
- Sur mes réseaux sociaux
- En expo (où la magie est décuplée en vrai !)
En conclusion…
Créer, c’est plus qu’un geste. C’est un voyage entre l’émotion brute et l’intention pensée. Une danse entre l’instinct et la réflexion. Une alchimie où chaque étape compte.
Et si tu retiens une seule chose, c’est celle-ci : La création, c’est oser ressentir, oser exprimer, oser partager. Alors toi aussi, écoute ce qui bouillonne en toi. Et crée.